III
Comme un oiseau

Le trajet pour aller à bord avait été passablement agité et Bolitho trouva le Vengeur étonnamment stable pour un bâtiment de cette taille. Il soufflait un vent glacé, il avait du mal à garder son chapeau. Il s’arrêta un instant près de la descente pour admirer le mât unique, le pont dégagé qui brillait comme un sou neuf. Les pavois étaient percés des deux bords pour les dix pièces de six livres. Il nota en outre, à l’avant comme à l’arrière, près de la lisse, les emplacements réservés aux pierriers. Un petit bâtiment, certes, mais qui était solidement armé.

Une silhouette se détacha d’un groupe de marins au travail et s’approcha des deux aspirants. C’était un géant, aussi large que haut, et sa figure hâlée le faisait ressembler plutôt à un Espagnol qu’à un Anglais.

— … 'tendu parler de vous, fit-il d’une voix de basse taille, et il leur tendit son énorme main couturée. Je m’appelle Andrew Gloag, c’est moi le patron.

Bolitho lui présenta Dancer. Quel insolite rapprochement, cette silhouette filiforme de l’aspirant et cette énorme stature, carrée dans son manteau bleu marine ! Avec un nom pareil, Gloag devait être écossais, mais il avait un accent du Devon à couper au couteau.

— Feriez mieux de passer à l’arrière, messieurs – du pouce, il leur indiqua la terre. On va lever l’ancre, à voir l’humeur du capitaine.

Il fit un grand sourire, révélant ainsi une bouche considérablement édentée.

— J’espère que vous n’êtes pas comme lui, je ne me vois pas trop en supporter deux de cet acabit !

Et il les poussa vers la descente dans un grand éclat de rire :

— Je vous suggère de vous installer.

Il les laissa et mit ses mains en porte-voix :

— Eh toi, là-bas, espèce de bon à rien, active-toi un peu ! Tu vas me prendre un tour sur ce bout, sinon je t’étripe pour le dîner !

Bolitho et Dancer s’affalèrent en bas de l’échelle étroite et réussirent péniblement à se frayer un chemin sous les barrots jusqu’à une petite chambre tout à l’arrière. Ils avaient le sentiment de se faire engloutir par le Vengeur, ses odeurs, ses bruits. Certains leur étaient déjà familiers, d’autres moins. Le cotre ressemblait plus à un navire de commerce qu’à un bâtiment de guerre, mais il avait sa personnalité propre, comme cet Andrew Gloag dont la grosse voix devait dominer les bruits du vent autant que le choc des pichets de bière. Il était le patron et s’occupait de tout à bord. Il ne commanderait sans doute jamais un vaisseau comme la Gorgone, mais ici, il était maître chez lui.

On avait effectivement du mal à l’imaginer travaillant en bonne harmonie avec Hugh. Son frère, pourquoi avait-il toujours cette impression vague de ne pas vraiment le connaître ?

Hugh n’était plus tout à fait le même, c’était évident : plus dur, plus méfiant aussi, à supposer que ce fût possible. En fouillant un peu, on devinait un homme malheureux.

Dancer poussa son coffre dans un coin disponible et s’y assit. Même ainsi, sa tête touchait presque le plafond.

— Alors, que penses-tu de tout ça, Dick ?

Bolitho écoutait craquer le bois, le gréement humide grincer et racler. Le bâtiment s’animerait une fois qu’ils auraient passé les Roads.

— Naufrageur ou contrebandier, c’est du pareil au même, j’ai toujours pensé que l’un n’allait pas sans l’autre, Martyn. Mais pour envoyer ainsi le Vengeur, l’amiral doit avoir ses raisons.

— J’ai entendu ton frère raconter que son second était parti à bord d’une prise, Dick. Je me demande ce qui est arrivé au commandant précédent. Il semble avoir un don certain pour se débarrasser des gens ! – son sourire s’effaça. Je suis désolé, je viens de dire quelque chose de stupide !

Bolitho lui posa la main sur l’épaule.

— Mais non, tu as raison, c’est dans sa nature.

On entendit des avirons grincer contre le bordé, et les salves d’injures de Mr. Gloag redoublèrent.

— Les canots poussent, grimaça Bolitho, Hugh va bientôt arriver.

Le lieutenant Hugh Bolitho mit plus longtemps que prévu.

Trempé par les embruns, le visage renfrogné, il était visiblement de fort méchante humeur.

Arrivé dans sa chambre, il se laissa choir sur un banc et déclara sèchement :

— Je désire être accueilli par mes officiers lorsque je monte à bord. On n’est pas sur un bâtiment de ligne, ici, jeta-t-il aux aspirants, il n’y a pas dix hommes pour faire la moindre chose. À mon bord, c’est…

Il se retourna à l’arrivée d’un matelot terrorisé.

— Mais, bon Dieu, où étais-tu passé, Warwick ? – et sans attendre la réponse : Apporte-moi du brandy et quelque chose de chaud à avaler.

L’homme s’esquiva sans attendre.

— A bord d’un bâtiment de Sa Majesté, continua-t-il, un peu calmé, tout a de l’importance et vous devez toujours donner l’exemple.

— Je suis désolé, dit Bolitho, je pensais que nous étions seulement mis à disposition…

— Détachés, embarqués de force, volontaires, répliqua son frère en souriant, je n’en ai rien à faire. Vous êtes mes officiers, jusqu’à preuve du contraire. Il y a du boulot.

Il leva les yeux en voyant Gloag s’encadrer dans la porte, comme un énorme bossu de conte de fées.

— Asseyez-vous donc, monsieur Gloag, on va prendre un verre avant l’appareillage. Tout se passe bien ?

Le patron ôta son chapeau cabossé, découvrant ainsi un crâne aussi chauve qu’un caillou. Comme pour compenser ce manque, la peau du cou et des joues était épaisse comme du cuir.

— Richard, tu rempliras les fonctions de second, reprit son frère, et Mr. Dancer t’assistera. Avec deux moitiés d’homme, on arrivera peut-être à faire le compte – il s’esclaffa de sa propre plaisanterie.

Sentant la tension qui régnait dans l’air, Gloag essaya de dévier la conversation :

— J’ai entendu dire que vous aviez commandé un brick à vous deux, un jour que vos lieutenants étaient malades ou blessés, c’est vrai, ça ?

— Ouais, monsieur, répondit fièrement Dancer, le regard soudain brillant, le Sandpiper. Dick a pris le commandement comme un ancien !

— Parfait, le brandy arrive, fit Hugh, avant de marmonner comme pour lui-même : On n’a pas besoin de tous ces héros à bord, merci bien.

Bolitho sut qu’ils venaient de remporter une petite victoire sur son frère et ses sarcasmes.

— Qu’en est-il de tous ces contrebandiers, monsieur Gloag ? demanda-t-il au patron.

— Oh, y a un peu de tout, de l’alcool et des épices, de la soie et toutes ces trucs qu’aiment les riches. Mr. Pyke est sûr qu’on va bientôt mettre la main dessus.

— Pyke ? demanda Dancer.

— C’est mon bosco, répondit Hugh en poussant les verres sur la table, un forban repenti, mais il s’est amendé et a décidé de servir le roi.

Et levant son verre :

— A votre santé, messieurs.

Le dénommé Warwick, qui faisait également office de maître d’hôtel, apporta une lanterne et la suspendit soigneusement à une membrure.

Bolitho portait son verre à ses lèvres lorsqu’il vit un éclair d’inquiétude passer dans les yeux de Dancer. Baissant alors le regard, il aperçut une tache sombre sur le bas de Hugh. Il en avait beaucoup vu de semblables depuis un an : du sang. Il imagina d’abord qu’il était blessé ou qu’il s’était égratigné la jambe en montant à bord. Puis il croisa le regard de son frère et y lut un mélange d’appréhension et d’appel au secours.

Il y eut un bruit de pas au-dessus ; Hugh reposa soigneusement son verre sur la table.

— Vous ferez le quart à tour de rôle. Une fois que nous aurons franchi la pointe, nous continuerons plein sud pour avoir de l’eau. J’ai déjà quelques renseignements, mais pas suffisamment. Nous resterons feux masqués, pas un mot de trop. Mes gens connaissent leur métier, la plupart d’entre eux sont d’anciens pêcheurs et ils sont agiles comme des chats. Je veux pourchasser ces naufrageurs ou ces contrebandiers, peu importe, sans plus tarder et avant que les rumeurs circulent. C’est déjà arrivé par le passé, à ce qu’on m’a dit, et, même en temps de guerre, ce petit commerce continue comme devant, et des deux côtés.

Gloag attrapa son chapeau et se dirigea vers la porte :

— Je m’occupe des derniers préparatifs, monsieur.

Hugh ordonna à Dancer :

— Accompagnez-le donc, vous vous familiariserez avec le plan de pont. Ce n’est pas la Gorgone.

Comme Dancer prenait congé, il ajouta lentement :

— … ni le Sandpiper, j’allais oublier !

Seuls pour la première fois, les deux frères restèrent un bon moment sans rien dire.

Bolitho devinait ce que pouvait ressentir Hugh : il se durcissait pour affronter ce premier commandement, fût-il temporaire. Mais, quand on se retrouvait seul ainsi, à seulement vingt et un ans, c’était parfaitement compréhensible. Il y avait autre chose : de l’anxiété, une certaine dureté qui transparaissait dans son regard.

Il ne tarda pas à être éclairé. L’air de ne pas y toucher, Hugh lui demanda négligemment :

— Tu as remarqué cette tache ? Sale histoire, mais on n’y peut rien. Je compte sur toi, tu ne diras rien ?

Bolitho s’efforçait de rester impassible :

— Parce que tu crois nécessaire de me le demander ?

— Non, pas du tout, je suis désolé – il se servit machinalement un autre verre de brandy. Une petite histoire à régler, c’est tout.

— Ici ? À Falmouth ? - Bolitho faillit se lever. Et mère ?

— C’est en partie à cause d’elle, un fou qui voulait se venger pour une autre affaire.

— Cette affaire pour laquelle tu as débarqué du Laërte ?

— Il voulait de l’argent, fit-il en regardant ailleurs, et je lui ai répondu de la seule manière qui convienne quand on est homme d’honneur.

— Tu l’as provoqué – il guettait un aveu de culpabilité qui ne vint pas. Et tu l’as tué.

Hugh sortit de sa montre et l’approcha de la lanterne.

— Eh bien, la seconde hypothèse est exacte, et qu’il aille au diable !

Bolitho hochait tristement la tête.

— Un jour, tu feras une bêtise de trop et…

Hugh sourit pour la première fois. Il était apparemment soulagé d’avoir pu partager son secret.

— En attendant ce triste jour, cher jeune frère, il faut se mettre au boulot. Monte donc sur le pont et va réveiller un peu les hommes. Nous lèverons l’ancre avant la nuit, je ne vais pas risquer de me transformer en allumettes sur la pointe Saint-Anthony à cause de toi !

Le temps s’était considérablement aggravé et le vent le gifla lorsqu’il émergea du panneau. Des silhouettes s’activaient çà et là, le glissement des pieds nus sur le pont humide faisait penser à des phoques. Malgré bourrasque et embruns, les hommes ne portaient que des chemises à carreaux et de larges pantalons blancs, apparemment insensibles aux intempéries.

Bolitho dut s’éloigner d’un bond : le canot passait par-dessus la lisse et arrosa copieusement les hommes des palans. Il aperçut Pyke, le bosco, qui dirigeait la manœuvre. On pouvait fort bien se l’imaginer en agent des impôts, lui aussi. Il avait l’air fuyant, pour ne pas dire faux jeton, le contraire même de tout ce qu’il avait vu jusqu’ici en matière de bosco.

Il lui faudrait un certain temps pour s’y faire. Des hommes s’affairaient autour des cabillots et des filins comme s’ils avaient peur de les voir pris par le gel.

La nuit n’allait plus tarder à tomber : la côte toute proche s’estompait déjà, on ne distinguait plus la forme des remparts de Pendennis et de Saint-Mawes.

— Trois hommes à la barre franche, les gars ! cria Gloag. Elle va être aussi excitée que la fille du pasteur quand on aura mis les voiles !

Quelqu’un éclata de rire, ce qui était toujours bon signe. Gloag leur faisait peur, mais ils le respectaient.

— Dick, le capitaine arrive, lui glissa Dancer.

Bolitho se retourna. En dépit du mauvais temps, il ne portait ni manteau ni ciré. Ses insignes de lieutenant se détachaient en blanc sur son col, il portait crânement son chapeau.

Bolitho le salua.

— Le patron m’a rendu compte que nous étions prêts à appareiller, monsieur.

Il se surprenait lui-même de prononcer aussi facilement cette formule réglementaire. Frère ou pas frère, c’était la procédure en vigueur dans la Marine.

— Très bien, rappelez au poste de manœuvre, je vous prie, et faites déraper. Nous établirons tout de suite foc et grand-voile, et je verrai comment ça se passe. Une fois que nous aurons arrondi la pointe, je veux établir trinquette et hunier.

— Des ris, monsieur ?

Hugh réfléchit un instant :

— Nous verrons.

Bolitho se précipita à l’avant. Avec ce vent, il était difficile de croire que le Vengeur pût porter autant de toile sur son unique mât.

Les hommes de cabestan appuyèrent sur leurs anspects, les cliquets métalliques entonnèrent leur mélopée. Il voyait l’ancre comme s’il y était, les pattes qui labourent le fond puis s’arrachent enfin à la vase. Cela lui revenait comme une rengaine à chaque appareillage.

Il fut brutalement arraché à ses rêveries ; son frère l’appelait d’une voix sans réplique :

— Monsieur Bolitho ! Plus de monde à la grand-voile ! Il faut haler là-dessus !

Gloag tapait des mains.

— Le vent adonne un poil, monsieur, ça va nous aider à sortir !

Sa figure souriante ruisselait d’embruns.

Bolitho retourna à l’arrière en passant par-dessus des palans d’affût et quelques grosses glènes. Les hommes et les officiers mariniers qu’il croisait lui étaient inconnus. Le câble montait toujours dans l’écubier, il avait fallu mettre plus de monde au cabestan, la mer commençait à battre le bordé comme si le Vengeur voulait manifester qu’il était prêt à partir.

— Une nuit rêvée pour mettre les voiles, monsieur ! fit le bosco qui s’était approché de lui.

Il ne se donna pas la peine d’expliciter davantage, mais dessina un cercle en l’air en ajoutant :

— Virée à pic, monsieur !

Et tout se précipita. L’ancre maintenant libérée, les marins se ruèrent sur l’énorme grand-voile bômée comme si leur vie en dépendait. Bolitho dut reculer en toute hâte pour éviter le foc qui faseyait violemment.

Pyke cria :

— Haute et claire, monsieur !

L’effet fut immédiat. Le Vengeur bondit en avant sous l’effet des deux voiles gonflées à craquer, la coque complètement couchée par le vent et le courant.

— Bordez-moi donc ça encore un coup, monsieur Pyke ! Et rondement ! cria Gloag.

Bolitho se sentait pris de panique. Des hommes couraient dans tous les sens, insensibles à l’eau qui jaillissait maintenant plus haut que les sabords.

Voilà, c’était parti. Bolitho regagna le tillac, où trois timoniers, l’œil rivé sur les voiles, manœuvraient la grande barre franche. Le Vengeur serrait le vent au plus-près comme Gloag l’avait ordonné ; l’énorme grand-voile et le foc effilé étaient bordés à bloc.

L’écume bouillonnait sous la voûte. Bolitho aperçut Dancer perché à l’avant : il riait comme un gosse qui a découvert un nouveau jouet.

— Eh bien ? lui dit Hugh, d’un ton pincé.

C’était autant une question qu’une demi-menace.

— C’est une belle fille, répondit son frère, on dirait un oiseau !

Agrippé à une filière, le bosco essayait de distinguer la côte qui s’estompait.

— Eh bien, monsieur Bolitho, je crois qu’il y a quelques gaillards pour observer ce drôle d’oiseau-là !

La côte défilait rapidement, et ils aperçurent les premiers remous qui marquaient les abords de la pointe.

— Paré à grimper ! cria Pyke.

Il ne put s’empêcher de jeter un coup d’œil à son capitaine pour voir s’il était d’accord : on allait envoyer encore davantage de toile. Mais rien ne vint et il ajouta à mi-voix :

— … et pourquoi pas un petit verre pour le premier qui redescend ?

Il faisait nuit. Bolitho se mit en demeure d’inspecter le pont en détail pour graver dans sa mémoire chaque poulie, chaque manœuvre. Jetant à intervalles réguliers un œil au compas, Hugh et le patron observaient, apparemment satisfaits, les hommes qui s’activaient à établir les voiles.

J’ai encore bien des choses à apprendre, songea Bolitho, avant de passer sur le gaillard, comme l’avait fait son frère qui, âgé de vingt et un ans, vivait déjà dans cet autre monde. Dans quelques années, Hugh commanderait probablement une frégate, et ce premier commandement de rien du tout lui serait sorti de l’esprit. Et pourtant, c’était une étape essentielle, à condition qu’il se fût assagi et laissât désormais son sabre au fourreau.

— Monsieur Bolitho !

Il sursauta en entendant la voix de son frère.

— J’ai déjà dit que je ne voulais pas voir de touriste à mon bord ! Alors, secouez-vous lui peu et mettez-moi du monde à l’avant pour établir la trinquette. On y va dès que les gabiers seront en haut.

Le Vengeur commença de taper plus violemment en rencontrant les vagues du large. Changeant d’amures, ils mirent cap au sud.

Pendant des heures et des heures, Hugh Bolitho continua de houspiller son équipage. Il n’était pas à prendre avec des pincettes. Les voiles trempées, raidies par le froid, échappaient aux doigts gourds des gabiers aveuglés par le sel. Elles battaient dans un fracas qui dominait le bruit du vent et de la mer déchaînée. Le tout donnait un horrible concert de plaintes et de souffrances : grincements des poulies, piétinements des pieds nus sur le pont, ordres criés du tillac.

Le jeune capitaine fut bien obligé d’admettre que son cotre portait trop de toile, et il ordonna à contrecœur de rentrer hunier et trinquette pour la nuit.

La bordée libérée descendit dans son poste pour prendre un court repos. Certains juraient qu’ils ne remettraient jamais leur sac à bord : le genre de chose que l’on dit à chaque fois et que l’on ne fait jamais.

D’autres étaient trop fatigués pour seulement penser. Ils s’écroulèrent sur leurs couchettes humides d’eau salée, dans des odeurs de vêtements trempés et un fatras d’apparaux. On allait sûrement les rappeler bientôt – « Tout le monde en haut, du monde sur le pont ! » – il n’y avait jamais très longtemps à attendre.

Étendu sur sa couchette suspendue, Bolitho trouva le temps de songer à ce qui se serait passé s’il était parti à Londres, comme Dancer le lui avait proposé. Il eut un léger sourire avant de sombrer dans le sommeil : oui, cela aurait changé bien des choses…

 

A rude école
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